DOULEURS ARTICULAIRES et DIABÈTE
TRAITER LA CAUSE DES DOULEURS ARTICULAIRES, PAS SEULEMENT LES SYMPTÔMES
 
Pour la médecine chinoise, peu importe que vous souffriez d'arthrite infectieuse, rhumatismale, microcristalline ou de polyarthrite rhumatoïde, ou que vos douleurs soient aux genoux, aux poignets, aux coudes, à la hanche, au dos ou au cou.
 
Dans tous les cas, les douleurs articulaires sont des obstructions douloureuses dues au froid, au vent et à l’humidité. Mais attention, ce froid, ce vent et cette humidité ne se réfèrent pas forcément aux conditions atmosphériques extérieures. Il se peut que vous viviez dans un climat chaud, sec, et sans vent.
Par contre, ce serait votre Qi (énergie intérieure) et votre équilibre Yin-Yang qui seraient déséquilibrés en faveur du froid, du vent et de l'humidité, à cause de certains accidents, de vos émotions, de votre alimentation, d'une mauvaise position.
 
Et nous allons voir que cela pourrait être corrigé.
 
Tout d'abord, il est vrai que ce type de blocage et d'obstruction de Qi et de sang dans les méridiens (les faisceaux d'énergie qui sillonnent votre corps) se rencontrent plus fréquemment dans les régions humides, froides et venteuses. Vous-même, si vous avez de l'arthrose, peut-être avez-vous remarqué que vos douleurs sont plus intenses selon la météo.
 
Les premières mesures à prendre sont tout simplement de vous protéger avec des vêtements et grâce à une alimentation chaude et sèche. Dans les cas extrêmes, un déménagement est nécessaire, si vous vivez en effet dans une région trop humide, trop venteuse et trop froide.
 
Naturellement, si ces atteintes sont principalement dues à l’exercice d’une profession, comme c’est souvent le cas pour ceux qui travaillent dans les entrepôts frigorifiques ou dans les rayons réfrigérés des magasins, en particulier dans les fromageries (il a été observé que les laitages transmettaient également leur humidité par contact avec la peau de ceux qui les manipulent et qui sont ainsi plus sensibles aux atteintes du froid, de l’humidité et du vent), ces précautions vestimentaires et ce changement radical d’alimentation devront s’accompagner d’un changement professionnel.


LES VENTOUSES QUI SUPPRIMENT LES DOULEURS ARTICULAIRES
 
Pour traiter les douleurs articulaires, la médecine chinoise utilise des ventouses. Il faut noter que les ventouses faisaient autrefois partie des techniques de soin régulièrement pratiquées en Europe pour traiter une multitude de pathologies, en particulier les tendinites, les bronchites et le psoriasis.
 
Cette pratique a été largement abandonnée depuis 1941 et la découverte de la pénicilline contre les infections bactériennes, puis de la cortisone contre les inflammations. Mais aujourd'hui, la politique du “tout antibiotiques” est en train d'être balayée par l'apparition de germes résistants aux antibiotiques et la multiplication des maladies nosocomiales dans les hôpitaux. La cortisone, elle, n'est plus utilisée sur le long terme depuis qu'on s'est aperçu qu'elle provoquait de l'ostéoporose et d'autres effets indésirables graves.
 
Le praticien de médecine chinoise utilisera des ventouses en forme de pot de yaourt en verre arrondi, chauffées grâce à un coton imbibé d'alcool enflammé.
 
Elles doivent être posées une vingtaine de minutes. Placées aux bons endroits, elles permettent de rétablir la circulation du Qi et du sang.


EXERCICES DE QI GONG CONTRE LES DOULEURS ARTICULAIRES
 
La médecine chinoise a élaboré spécifiquement des exercices de Qi Gong, qui sont à faire quotidiennement dans le cadre d'un traitement de douleurs articulaires, si possible le matin au réveil après avoir bu du thé et avant le petit-déjeuner.
 
L’idéal est de pratiquer le Qi Gong à l’extérieur et au grand air (éviter les endroits pollués) en offrant l’avant de son corps (qui est Yin) au sud pour profiter des bienfaits des rayons du soleil sur le visage et les mains.
Ces exercices visent à permettre au Qi et au sang de retrouver une libre circulation dans l’organisme et dans les articulations où ils se trouvent bloqués.
Lorsque les exercices impliquent des mouvements de l’articulation ou des articulations douloureuses, il faut être délicat et les préparer avec douceur en les massant légèrement (il suffit de passer doucement l’un de vos pouces sur la peau en exerçant de légères pressions).
 
EXERCICES THÉRAPEUTIQUES COMPLÉMENTAIRES
Face aux douleurs d'arthrose, il est nécessaire de pratiquer en plus une série d’exercices qui vont permettre d’assouplir vos muscles, vos tendons, vos ligaments dans la région des hanches et de la colonne vertébrale afin de :
Favoriser la circulation du Qi et du sang dans les muscles, les tendons et les ligaments, en particulier dans la zone lombaire et abdominale
 
Supprimer les nouures et les contractures des muscles
 
Supprimer les adhérences à l’origine de stagnation du sang dans les tissus cartilagineux
 
Rectifier les anomalies de positionnement de la colonne vertébrale
Ces exercices ont également l’avantage de régulariser les fonctions de la rate et de l’estomac (avec comme effets bénéfiques annexes la suppression de l’aérophagie et des ballonnements) tout en fortifiant le Yin-Yang des reins.
Attention, des douleurs dues à la « désobstruction » des méridiens et au passage du Qi et du sang se font obligatoirement ressentir au cours de ces exercices.
Comme pour l’arthrose, vous allez voir que la médecine chinoise, contrairement à la médecine occidentale, s’attache à soigner les causes et pas uniquement les symptômes du diabète.


LES SOURCES DU DIABETE DANS LA MEDECINE CHINOISE
 
Le Xiao Ke (« diabète » en chinois) est mentionné dans des textes chinois remontant au Ve siècle avant notre ère. Et, comme dans l’ensemble de la médecine chinoise, cette maladie n’est pas le résultat d’une cause unique.
 
Il s’agit plutôt d’une convergence de troubles et de dysfonctionnements physiques et psychiques qu’il faut identifier en compagnie du patient. Cette « enquête » va conditionner l’efficacité du traitement.
 
Pour le dire autrement, la médecine chinoise ne se focalise pas sur les effets du diabète, mais remonte à ses racines pour mieux l’éradiquer.
 
Fondamentalement, le diabète est dû à un Vide de Yin qui favorise une Chaleur-Sécheresse qui « assèche » les liquides organiques. Celle-ci est générée ou favorisée par :
Une intempérance alimentaire (surconsommation d’aliments gras, sucrés, d’alcool, de laitages…)
Un trouble des émotions (trop grande exposition aux situations générant colère, frustrations affectives ou sexuelles, qui vont agresser des organes comme le foie et l’estomac)
Un épuisement du Jing des Reins dû à des excès sexuels (éjaculation chez les hommes, orgasmes chez les femmes) et à un surmenage physique (exercice physique intense épuisant l’organisme).
Notre physiologie générale, ainsi dégradée et asséchée par nos émotions, notre alimentation, notre environnement et parfois notre sexualité, constitue un terrain favorable à l’apparition d’un diabète de type II.
 
Vous pensiez que tous les diabètes, ayant les mêmes effets, ont les mêmes causes ?
 
Pas du tout ! La médecine chinoise distingue trois localisations anatomiques de la Chaleur-Sécheresse qui vont lui permettre d’affiner le diagnostic :
Le poumon, « source supérieure de l’eau», est victime du Shang Xiao, ou diabète supérieur, provoquant soif excessive (polydipsie) et mictions fréquentes (pollakiurie)
L’estomac, lorsqu’il consume trop vite la nourriture ingérée et se révèle dès lors insatiable, est touché par le Zhong Xiao, ou diabète moyen, qui se manifeste par une faim quasi constante, de la constipation et des selles solides
Les reins, « source inférieure de l’eau», lorsqu’ils sont la cible du Xia Xiao, ou diabète moyen, engendrent des urines fréquentes et sucrées, et une fatigue persistante, signe de l’altération du Jing.
Cette localisation constitue la « source » anatomique du mal, le foyer du diabète qui se répand ensuite aux trois organes et à l’ensemble du corps.
 
C’est donc cette source du mal que le soin « visera » en priorité. Un diabétique sera d’abord traité au poumon quand, chez un autre, ce sont les reins qui seront soignés en premier.
 
On le voit, la médecine chinoise aborde de façon beaucoup plus approfondie et personnalisée les causes d’un diabète de type II. Elle ne se cantonne pas à ses aspects biochimiques.
 
En lisant les Trésors de la médecine chinoise, vous découvrirez trois bonnes nouvelles qui vont changer votre attitude face à cette maladie :
Elle n’est pas irréversible
Sa guérison ne recourt à aucun médicament de synthèse
Vous avez les moyens de vous soigner


LES 5 PILIERS DE LA LUTTE CONTRE LE DIABETE
 
Un soin durable, en médecine chinoise, est conditionné par un échange approfondi avec le thérapeute.
 
La maladie est plus compliquée qu’une simple réaction physiologique, et notre guérison plus complexe qu’une prescription de médicaments donnée après quelques minutes d’entretien !
 
Mais, ainsi, elle est plus durable.
 
Et surtout la condition de la guérison est notre volonté de changement.
 
En fonction de l’organe d’abord ciblé par la maladie, le médecin chinois va adapter un protocole curatif dont les ressources principales sont au nombre de cinq :
Un régime alimentaire adapté. On éliminera, partiellement ou totalement, de notre alimentation les aliments favorisant le diabète: les céréales (blé, maïs, riz…), les légumineuses (haricots blancs, rouges, noirs…), la viande rouge. À l’inverse, on favorisera quotidiennement le chou rave, le céleri branche, les oignons, les épinards, etc.
Changer son mode de vie en écartant autant que possible les sources de stress (professionnel, amoureux, familial) mais également ce qui génère l’ennui dans notre quotidien.
Se livrer à l’introspection thérapeutique: réfléchir à ce que nous sommes, ce que nous voudrions être et ce qui y fait obstacle.
S’appuyer sur la pharmacopée et la diététique chinoise, à l’aide de décoctions, d’infusions de simples ingrédients ou de formules; entre autres la « décoction du Tigre blanc », et la « pilule pour le Qi des Reins ».
Le recours à l’acupuncture, en particulier si l’expression du diabète se concentre sur le poumon, l’estomac ou les reins.
On peut ajouter à ces mesures la pratique du Qi gong, mais modérée : en effet, l’échauffement du corps, qui fatigue l’organisme, est contre-indiqué dans le traitement du diabète.
Retour
Lettre d'infos
Tong-ren-editions
Inscrivez votre e-mail pour recevoir nos dernières nouvelles !
Nous contacter :