Peut-on se remettre d'un traumatisme aussi grave que l'inceste ? L'AST répond favorablement. Comment peut-on progresser dans une vie riche de troubles, de traumatismes et de difficultés familiales. L'AST est un outil qui aide favorablement pou tenter de résoudre des problématiques psychologiques graves dans un contexte familial difficile. L'exemple de cette femme qui raconte son histoire en détail et comment les traitements en AST lui ont parmi de prendre sa vie sous de nouveaux auspices.
Compte rendu de l’entretient oral :
Le Thérapeute :
Nous allons faire ensemble le bilan d’une série de consultations en AST pour une patiente née le 23 Décembre 1961 à 07 Heures 30 dans les Cotes d’Armor (22). On va surtout définir ensemble en quelques mots le motif exact de la démarche : « Pourquoi êtes-vous venue consulter un acupuncteur ? ». Vous m’avez confié lors de notre premier entretien qu’il y avait quelques problèmes avec votre père, avec votre mère, avec votre frère, entre autres. Il y avait aussi des dates très importantes dans votre vie.
Je vous ai demandé : « sur l’échelle de la joie de vivre de 0 à10, où vous situez-vous ? ». D’un regard profond et troublé de vérité vous avez répondu : « vous n’avez pas des chiffres négatifs sur votre échelle ? ». Voilà où vous en étiez !
Puis vous m’aviez posé cette question : « Est-ce que moi aussi j’ai le droit au bonheur ? ».
La Patiente : Exactement.
Le Thérapeute :
Les signes décrits et les mots utilisés lors de ce premier entretien étaient : « fatigue », « dépression », « rien ne va bien », une « période difficile », « problèmes de couple » et « problèmes avec les enfants ». etc…
Il y avait quand même en 2009 un premier mois au cours duquel vous avez été hospitalisée, pour tentative de suicide. Vous étiez à cette date dans une phase dépressive.
La Patiente : Plus d’envie.
Le Thérapeute :
Plus envie ! Très bien. Et donc, un parcours. Une histoire très difficile qui a commencé de très bonne heure par rapport à votre père. …
La Patiente : À l’âge de 12 ans jusqu’à l’âge de 18 ans, j’ai été violée par mon père, toujours obligée d’assouvir ses besoins, sinon c’était la guerre à la maison.
Le Thérapeute :
Quel est le rôle de votre maman dans tout cela ? Etait-elle est au courant ?
La Patiente : Elle est au courant et elle n’intervient pas du tout, elle ne nous protège pas, nous les enfants.
Le Thérapeute :
Elle n’est pas dans sa fonction de protection ; et vous avez un mot fort concernant votre maman, vous diriez d’elle que c’est : « une manipulatrice ». Votre père est alcoolique, il crie tout le temps. …
La Patiente : Tout le temps oui.
Le Thérapeute :
Et puis il a tous ces gestes par rapport à vous : ce viol à répétition ! Mais ce n’est pas un geste, c’est une agression, un irrespect ! Un viol ! Un viol est un crime. Il est bien question d’inceste… Ce n’est pas tout, il y a aussi le viol de votre frère.
La Patiente : Le frère qui je pense a peut-être subi les mêmes choses.
Le Thérapeute :
Pas par votre père, mais par votre mère. C’est le doute que vous avez. Le doute de ce que votre maman pouvait faire avec son fils pendant que papa était en train de faire ça avec sa fille.
La Patiente : Et donc il s’est retrouvé mis à la porte par le papa. J’ai été sans nouvelles de lui pendant 11 ans.
Le Thérapeute :
C’est votre frère qui a été rejeté par son père et exclu de la maison familiale ? …
La Patiente : Voilà.
Le Thérapeute :
Votre frère, il est né quelle année ?
La Patiente : Il est né en 1963.
Le Thérapeute :
Et vous avez aussi une sœur ?
La Patiente : Oui une sœur qui est née en 1956.
Le Thérapeute :
Et vous 1961. Voilà la place de chacun dans la fratrie. Il y a d’abord votre sœur aînée.
La Patiente : Moi et ensuite mon jeune frère.
Le Thérapeute :
Avec qui il va y avoir cette rupture. … Ensuite il y a un mariage. Votre mariage.
La Patiente : Voilà. Mariage en 1988.
Le Thérapeute :
La relation au mari n’est pas forcément très facile.
La Patiente : Non. J’ai rencontré mon mari et je me suis mise avec lui pour un petit peu éviter de retourner à la maison, de retomber dans le piège. Cela a été pour moi une issue de sortie, le fait de rencontrer mon mari.
Le Thérapeute :
Mariage en 1988. Et vous avez 3 enfants, 3 filles : 1989, 1992, 1995 ; donc à ce jour la petite dernière a 15 ans. Puis vous traversez une période difficile en 1993 : une première dépression.
La Patiente : Au décès de mon beau-père.
Le Thérapeute :
En effet le beau-père se suicide en 1993 . Il y a eu d’autres événements aussi en 2004.
La Patiente : Le décès de ma belle-mère.
Le Thérapeute : C’est aussi un choc émotionnel pour vous.
La Patiente : Voilà. Encore une autre dépression qui arrive.
Le Thérapeute :
Décès de votre belle-mère en 2004, elle meurt d’un cancer. Comment analysez-vous maintenant le fait que vous ayez pu avoir ces phases dépressives au décès de votre beau-père en1993 et en 2004 au décès de votre belle-mère.
La Patiente : Pour moi, c’étaient mes parents. Ceux là n’étaient pas les parents que j’ai. Qui sont censés être mes parents et qui n’étaient pas mes parents. Ils étaient mon beau-père et ma belle-mère mes parents propres. Donc j’étais affectée par leur décès.
Le Thérapeute :
Alors que vos parents sont vivants.
La Patiente : Mon père est décédé en Décembre 1994.
Le Thérapeute :
Vous vous mariez avec ce garçon là. Il vous plait et en plus ses parents vous offrent une famille.
La Patiente : Une famille que je n’avais pas connue, sans cris. … Tout était bien chez eux. Le bonheur que je n’avais pas connu chez moi, je l’ai vécu chez eux.
Le Thérapeute :
On pourrait dire que vous vous mariez avec la belle-famille. Si un jour vous vous sépariez du père de vos enfants, votre mari actuel, vous resteriez sans doute proche de la belle-famille.
La Patiente : Non puisque les parents sont décédés. Donc il n’y aura plus de liens.
Le Thérapeute :
On voit la place importante que vos beaux-parents ont joués pour vous. Que diriez-vous en quelques mots de la relation avec votre mari ?
La Patiente : Pour moi, cela n’est pas un mari, c’est un copain.
Le Thérapeute :
Du moins, en tous les cas, à ce jour, eu égard à ce qui se passe.
La Patiente : Nous sommes bons amis.
Le Thérapeute :
Vous donniez l’exemple d’avoir été récemment chez des amis boire un verre ou manger quelque chose, passer une soirée à l’extérieur, et que personne ne peut se rendre compte qu’il y a une difficulté de couple entre vous et votre mari.
La Patiente : Cela ne se voit pas, personne ne se rend compte que quand on rentre à la maison, on n’a aucune discussion, que chacun vit de son côté.
Le Thérapeute :
Voilà le contexte dans lequel on a commencé à se rencontrer. Le 14 Janvier de cette année 2010 nous avons commencé à faire la première séance d’acupuncture classique. Dans un premier temps comme il y avait parmi les symptômes décrits des douleurs thoraciques, ainsi que cette déprime, et cette fatigue.
La Patiente : Et, au niveau alimentation, plein d’intolérances alimentaires.
Le Thérapeute :
Il y avait en effet également des intolérances alimentaires : au lait, aux œufs, au blé en général. On avait vu aussi des sueurs nocturnes, on avait parlé de l’eczéma autour des yeux, et au niveau du cou, avec des démangeaisons, et puis des douleurs dans les membres plus particulièrement. Qu’en est-il au fait à ce jour de tous ces symptômes ?
La Patiente : L’eczéma, il n’y en a plus. Les sueurs nocturnes, je n’en n’ai plus non plus.
Le Thérapeute :
Et les intolérances alimentaires ?
La Patiente : Toujours.
Le Thérapeute : Vous faites attention.
La Patiente : Par contre, je fais très attention à mon alimentation.
Le Thérapeute :
Cela nous permettra de faire cette distinction entre ce qui est du domaine de chocs émotionnels, de l’histoire, des troubles vous avez, et les allergies alimentaires.
Est-ce que l’on peut dire d’autres choses ? En Mai 2008, il y a la reprise de votre travail.
La Patiente : Voilà oui.
Le Thérapeute :
Parce que vous avez une activité de ménage dans une école.
La Patiente : Voilà. Ca m’a permis de sortir de chez moi, de rencontrer d’autres personnes, de souffler un petit peu à l’extérieur.
Le Thérapeute :
Il y a aussi qu’entre le mois d’Octobre et le mois de Février, vous avez traversé une nouvelle période dépressive. Ca semble une saison qui ne vous plait pas beaucoup.
La Patiente : C’est vrai que c’est la période que je n’aime pas du tout, la période de l’hiver. J’hibernerais bien comme les marmottes.
Le Thérapeute :
Hibernation. Et par contre, au printemps, vous revivez, ça redémarre. Vous aimez le sucre. Vous oubliez assez facilement le sel. Vous êtes attirée vers le chocolat noir, principalement par périodes. C’était quelques petits signes que l’on avait vus lors du premier entretien. C’était surtout cette question : « est-ce que j’y ai droit moi aussi d’avoir un peu de bonheur », avec ce parcours affectif familial.
Vous aviez déjà fait des séances d’acupuncture dans le département chez un confrère dans une autre ville pas très loin d’ici et qui vous avait d’ailleurs aidée, pendant toute une période.
La Patiente : Il m’a aidée à sortir de mes dépressions et à me faire diminuer les médicaments, donc c’est vrai que c’était déjà l’acupuncture qui m’aidait déjà. …
Le Thérapeute :
C’est ça. Et cela c’était en 2008 particulièrement. Et donc nous, nous avons commencé notre traitement le 14 Janvier 2010 ; je vais utiliser différents points : dont un à la main gauche, très sensible. Je suis obligé de retirer l’aiguille. Après ce traitement vous avez ressenti une grande chaleur partout dans le corps, mais ce point va rester douloureux plusieurs jours.
La Patiente : Sensible.
Le Thérapeute :
Même après avoir retiré l’aiguille. Par contre, ce que vous me dites quand on se revoit , qu’après la séance : « vous avez beaucoup pleuré », « vous vous êtes beaucoup vidée », « vous aviez moins de transpirations nocturnes », « vous aviez moins de douleurs dans les os ». Vous ne dormiez pas très bien entre 21 heures et 06 heures du matin, toute la semaine. Par contre il n’y avait pas de « fatigue au réveil » et vous sentiez que votre « sommeil était un peu plus réparateur ». Vous sentiez qu’il y avait encore des « problèmes d’eczéma », que « tout tourne autour du foie », et que l’eczéma s’exprimait sur la partie supérieure de la paupière. Vous sentiez qu’il y avait déjà un premier travail qui se faisait.
Le 21 Janvier 2010, on opte pour cette technique qu’on appelle AST : premièrement le « sheng ming » les points de votre naissance. Vous me disiez la semaine suivante que vous vous sentiez mieux. Vous aviez des douleurs à la tête sans cesse pendant la séance ; vous vous souvenez qu’il y avait des points qui étaient douloureux sur le bras et l’avant-bras à droite. Vous aviez aussi eu des éruptions qui démangeaient sur le bras. C’étaient les premières réactions.
La Patiente : L’impression que le mal commençait à sortir.
Le Thérapeute :
Quelque chose qui commençait à sortir, et qu’il y avait eu un soulagement au niveau des yeux. Deuxième séance : on s’est revus le 28 Janvier 2010 et là vous disiez : « Les yeux c’est impeccable ! ». C’était mieux. Localement, tout était parti et cela ne démangeait plus. Il y avait eu une nuit très difficile, puis il y a eu une semaine assez dure : « conflits sur conflits avec le mari », « conflits avec les enfants ». Problématique au niveau du couple. Les douleurs à la tête avaient cessé. Depuis 4 jours vous aviez une verrue plantaire. Cela fait une éternité que l’on n’a pas parlé de cette verrue plantaire.
La Patiente : Elle ne fait plus mal.
Le Thérapeute :
Elle ne fait plus mal. Bien. Ca vous lançait dans la nuit et le jour ça vous grattait. Quant aux transpirations nocturnes : « cela avait l’air d’aller mieux ». Il y a eu une rechute depuis 2 jours. Il était temps que vous reveniez à la séance et donc à chaque fois on a utilisé les points d’AST de la naissance. Le 28 Janvier les points en rapport au « Ming de naissance ». Il n’y avait pas de « douleurs aux os », ça c’était assez rapidement calmé. Alors vous me disiez qu’à cette époque-là vous aviez crié très fort : « la guerre était déclarée avec vos filles ». Avec votre fille aînée et la dernière d’ailleurs aussi, alors que votre seconde fille était elle en phase de dépression.
Pour les traitements en AST je vais suivre vos appréciations à partir des dates importantes (naissance, décès, autres) concernant chacun des membres concernés. C’est vous qui choisissez le thème de la séance :
- votre beau-père : le deuil n’avait pas été fait. Il est né le 21/10/1933 et décédé le 25/01/1993. En temps que date émotionnelle importante les points retenus sont ceux de la date du décès du beau-père. On se revoit le 04 Février : « semaine pas bien », vous me dites que le soir de la séance vous aviez téléphoné à votre sœur. Vous étiez un peu effondrée. Une fois raccroché : « vous n’étiez pas très bien », et vous disiez : « Marre de toute la famille, je sais que je veux partir, je veux vivre pour moi ».
Cela avait été une semaine difficile mais surtout en relation avec ce coup de téléphone.
La Patiente : Oui.
Le Thérapeute :
Et c’était votre sœur qui vous avait appelée. C’était jeudi soir. Samedi c’était difficile avec votre fille, elle part pendant 3 heures.
La Patiente : Non, c’est moi qui suis partie.
Le Thérapeute :
C’est ça, c’est vous qui partez, et là c’était le premier signe quand même, vous vous donnez l’autorisation de partir. Voilà un premier résultat important. La survie peut passer par une fuite .
La Patiente : Alors que jamais avant je ne serais partie et là ça allait tellement mal que j’avais besoin de prendre l’air et d’aller ailleurs pour éviter d’exploser.
Le Thérapeute :
Voilà. Et quand vous revenez comme si de rien n’était, et vous étiez plus solide.
La Patiente :
Voilà, plus sereine, et personne ne s’était intéressé de savoir où j’étais, où j’étais partie, ce que j’avais fait, mon absence, je n’avais pas l’impression que cela avait dérangé beaucoup de monde. J’étais partie pendant 3 heures et ils ne s’étaient pas souciés de savoir où j’étais ; aucun coup de téléphone, rien.
Le Thérapeute :
Vous aviez une première appréciation : « C’est quoi la relation que j’ai dans le couple, dans la famille, à la fois mes enfants, à la fois mon mari ? ». Vous aviez aussi préparé un plan B : « savoir si un jour je devais découcher, temporairement, juste pour lui montrer ». Vous saviez où aller, vous aviez même déjà mis un sac avec des affaires.
La Patiente : J’avais déjà préparé mes affaires, et puis j’en ai parlé à une amie qui m’avait dit : « Au moindre souci, tu viens chez moi ».
Le Thérapeute :
Donc ça, c’était le samedi ; le dimanche, cela semblait être bien reparti, le lundi aussi ; le mardi, douleur sur la zone du point de la malléole interne . Vous aviez massé ce point, et en massant ce point, cela vous avait donné une douleur au ventre, et vous avez été couchée toute l’après-midi.
La Patiente : C’était très sensible.
Le Thérapeute :
L’eczéma des yeux était revenu, et sur le cou.
La Patiente : À partir du moment où j’avais touché ce point, tout était ressorti. Ce que l’on avait réussi à effacer, l’eczéma et tout ça, tout le reste était revenu, suite à la pression de ce point.
Le Thérapeute :
Les démangeaisons que vous aviez sur les yeux et sur le cou, cela s’était quand même calmé avec de l’Homéoplasmine.
La Patiente : Oui. C’était ressorti.
Le Thérapeute :
Alors, donc cette nuit-là : « il y avait eu chaud et froid, comme s’il y avait des règles, comme si elles voulaient revenir ». En effet, vous n’avez plus de règles actuellement depuis le 1° Octobre 2009. Vous êtes ménopausée. Et en fait cela donnait cette impression comme s’il y avait quelque chose qui voulait revenir et qui n’arrivait pas.
Vous étiez écœurée par la nourriture. Le foie n’avait pas l’air d’aller particulièrement bien. Voilà un peu le tableau dans lequel nous étions au moment où le 04 Février, on a choisit de faire l’AST de votre père. On avait commencé par le décès du beau-père, et là maintenant, c’est le décès du père que vous avez choisi de traiter. Pendant la séance : « sensation de fraîcheur dans tout le corps ».
La Patiente : Oui.
Le Thérapeute :
Les yeux qui s’apaisent, il reste une douleur au ventre ; puis ensuite il y a eu « chaud partout », puis « douleur au ventre », puis cette douleur s’apaise et passe aux Reins, et là vous me dites : « Repos et ça se calme ».
La Patiente : Oui.
Le Thérapeute :
Lors de la séance je viens vers vous et je vous demande : « Alors, comment ça se passe ? ». Et vous me dites : « Je crois que c’est fini ». Et moi je l’interprète en disant, voilà, la séance est finie. Alors qu’en fait, cela voulait dire autre chose.
La Patiente :
C’est que j’avais l’impression que j’avais évacué tout mon père, j’avais l’impression qu’il m’habitait et j’avais l’impression que tout était parti.
Le Thérapeute :
La séance libère la pression, le fantôme. …
La Patiente : Oui j’avais l’impression qu’il m’habitait dans tout mon corps et du coup j’avais l’impression qu’avec la séance tout s’en allait.
Le Thérapeute :
Ce qui quand même a été une étape importante.
La Patiente : Cela a été une libération.
Le Thérapeute :
Donc toute l’emprise de toutes ces années où il y avait la peur qu’il revienne. Et le fait de ne jamais avoir pu dire ce que vous aviez à dire.
La Patiente : Et que personne n’a compris, même si j’ai fait des séances chez le psychiatre, cela ne m’a jamais rien apporté ce que cette séance m’a apportée en une seule fois.
Le Thérapeute :
Vous voilà, libérée de toute cette emprise là. Vous avez quel âge actuellement ?
La Patiente : J’aurai 49 ans au mois de Décembre.
Le Thérapeute :
C’était jusqu’à 18 ans donc, cela fait 22 ans.
La Patiente : De souffrance.
Le Thérapeute :
De souffrance, et qui se libère en une séance. L’impact, la présence. …
La Patiente : Même le fait de crier, tout ça, j’avais l’impression qu’il m’habitait tout le temps. Cela n’était pas moi, c’était mon père qui était toujours en moi ; je devais arriver à évacuer ça.
Le Thérapeute :
Et que vos cris éventuellement, par rapport aux enfants et aux situations avec votre mari, etc. Tous ces cris n’étaient pas forcément exclusivement adressés vers eux ?
La Patiente : Non. C’est pour essayer d’évacuer quelque chose qui est en moi et que je n’arrive pas à enlever.
Le Thérapeute :
Et là vous vous sentez ?. …
La Patiente : Maintenant, je me sens plus apaisée et je prends du recul même si des fois il y a les filles qui se heurtent à la maison ou si je me heurte avec mon mari. Je trouve que c’est moins en criant qu’avant. Avant, j’explosais plus facilement.
Le Thérapeute :
Oui. Donc ça c’était le 04 Février. Et on s’est vus le 14 Janvier. Le 04 Février on a déjà tourné cette première page là. On se revoit le 09 Février, et là vous précisez votre état général : « Bien ». Je vous pose la question : « Sur l’échelle de zéro à 10 de la joie de vivre, où vous placez vous ?». La première réponse a été : 07. « Vie heureuse » et vous ajoutez : « ça commence ».
La Patiente : Oui. C’est le début d’une nouvelle vie.
Le Thérapeute :
Quand on a à nouveau regardé et examiné ensemble le point de la malléole interne, il était encore très douloureux.
La Patiente : Oui.
Le Thérapeute : Et toujours sensible.
La Patiente : Et donc le 09 Février (mon père est né le 10 Fevrier) parce que c’était encore le père, c’était son anniversaire, donc « on a retravaillé dessus ».
Le Thérapeute :
Puisque la date de naissance de votre père c’est le 10 Février 1932. Et là on choisit la date de naissance du père ; on est à la fois dans son anniversaire, mais on va choisir les points de sa naissance à ce moment là. La semaine avait été agréable et sans conflits.
La Patiente : Voilà.
Le Thérapeute :
C’est vous qui arrivez en disant : « Je me sens apaisée, même si c’est demain la date anniversaire de mon père». Donc en fait, vous revenez chargée encore du souvenir du père mais apaisée.
La Patiente : Apaisée, oui.
Le Thérapeute :
Avec une question lors de la séance d’acupuncture : « Est-ce que tous les ans, je serai contrainte de revenir (faire une séance d’acupuncture) à la date du 10 Février à la date anniversaire du père ? ». On parle au moment de la séance (les aiguilles une fois posées) : en vous demandant comment s’est passé la semaine, etc. et en vous faisant parler de votre père, puisque c’est sa date anniversaire. Vous me dites soudainement : « j’ai des douleurs dans le ventre ».
La Patiente : Pendant la discussion.
Le Thérapeute : Le fait d’en parler.
La Patiente : Voilà, cela déclenche des douleurs.
Le Thérapeute :
Et c’est à ce moment là que vous me dites : « Il est encore ancré en moi ». Et on va donc faire à la fois la séance avec les aiguilles, plus une projection d’énergie sur le point de la malléole interne qui est douloureux à gauche.
On se revoit la semaine suivante et vous me dites : « très bien, chacun a sa petite vie ».
La Patiente : Exactement. J’étais plus apaisée. Chacun vivait sa petite vie et on était ensemble mais sans heurts.
Le Thérapeute :
Sans heurts dans le cadre familial. Vous ajoutez juste une petite phrase « mon père, c’est passé, je n’y pense plus ».
La Patiente : Voilà.
Le Thérapeute :
Donc on fait 2 fois la séance sur lui, et vous vous sentiez là en effet dégagée par rapport à cela.
La Patiente : Voilà.
Le Thérapeute :
Alors un nouveau sujet est abordé : « Ma mère est présente, vivante, et elle fait du mal ».
La Patiente : Voilà.
Le Thérapeute :
Vous me dites : « C’est la plus méchante, c’est la plus méchante ». …
Le 18 Février, on a fait l’AST qui correspond à la date de naissance de votre maman.
La Patiente : Voilà.
Le Thérapeute :
Et le 22 Février, également. On a refait deux fois de suite la même séance. On est toujours, sur l’échelle de la joie de vivre de 0 à 10 à : 07. On se retrouve le 1° Mars. Vous me dites : « Sommeil agité toute la semaine, s’endort, se réveille souvent, se lève, se rendort ». Hier, vous aviez, donc la veille du 1° Mars : « douleur dans le dos », « sieste, mais pas bien », « fatiguée », « obligée de rester couchée toute la journée » ; « avec la sieste, aller un petit peu mieux », et « mieux dormi ce jour là », mais « nécessité de se reposer », « apaisée en profondeur », « calme dans la journée », « me sent mieux ». En fonction de la lune et des marées. Plus calme à la maison, avec une vie sans conflits, et pas de maux de tête.
On renouvelle le 1° Mars l’AST de naissance, après avoir fait deux fois le papa, et deux fois la maman. Après quoi vous me dites le 10 Mars : « le soir, bien dormi », et « Jeudi pas très bien », « ne peut me lever », se lève pour aller travailler, se recouche, « douleurs partout, dans les os, dans les lombaires », mais le soir vous « dormez bien », « comme si des choses qui sortent du corps comme au 1° jour ».
La Patiente : Voilà.
Le Thérapeute :
Et on voit une réaction : le soir, vous dormez bien, vous êtes bien dans la séance, etc. Et vous êtes secouée au cours d’une nuit, comme si « pour se remettre en place, en état ».
La Patiente : Il fallait cela, ce bouleversement.
Le Thérapeute :
Et le lendemain, cela va très bien, dort très bien depuis, ce matin, fatiguée et mal nulle part en même temps. Apaisée. Les cris à la maison : moins de cris à la maison, n’écoute pas tout ce que l’on dit.
La Patiente : Je prends du recul par rapport à tout.
Le Thérapeute :
Une distanciation ; vous laissez de côté ce que vous ne voulez pas, là où avant vous étiez. …
La Patiente : J’intervenais tout le temps quand j’étais présente et cela explosait, la moindre chose explosait facilement. Là je prends du recul. J’entends des trucs, je ne fais plus attention. …
Le Thérapeute :
D’accord. Avec le mari, rien à dire. Avec les amis, c’est comme des copains, on se parle. Donc chacun fait ce qu’il veut, chacun vit sa vie, vous la vôtre en profondeur.
C’est là où vos envies nouvelles apparaissent ; des envies de sortir, ou de rester, et vous faites ce que vous avez envie ; et ça, c’est nouveau pour vous.
La Patiente : Oui.
Le Thérapeute :
Alors, reparlez-moi un peu de cette notion des envies. …
La Patiente : Avant, c’est vrai que je ne vivais que pour la famille, pour le mari, les enfants, et donc c’est vrai que je ne consacrais pas beaucoup de temps à moi.
Et donc depuis, je profite de faire des choses, de sortir toute seule si personne ne veut venir avec moi, d’aller marcher toute seule. J’essaie de profiter de la vie moi toute seule.
Le Thérapeute :
C’est ça. Et là vous aviez rajouté : « Pas de culpabilité ».
La Patiente : Voilà. C’est vrai qu’avant je culpabilisais de laisser tout le monde et donc je ne le faisais pas. C’est vrai que maintenant je le fais.
Le Thérapeute :
D’accord. Donc ça c’était la séance du 10 Mars, la séance de votre date de naissance, le « Ming de naissance », donc on reprend votre date de naissance une autre fois. Il nous reste deux séances, celle d’aujourd’hui et celle du 18 Mars. Celle du 18 Mars ; c’est là où vous me dites que, après la séance : « très bonne semaine », « avec sourire », et de 07, on était passé à 08 - 08.5. Donc vous vous sentez « apaisée, bien, comme si c’était réglé ».
La Patiente : Voilà.
Le Thérapeute :
Votre expression : « l’énergie passe dans mon corps, pour aller plus de l’avant », vous dites : « Bien ».
La Patiente : Voilà.
Le Thérapeute :
Vous faites le constat d’un couple vide.
La Patiente : Il n’y a plus rien entre nous. On vit l’un à côté de l’autre.
Et il n’existe plus rien entre nous.
Le Thérapeute :
C’est là où vous me posiez la question : « L’aubaine ? ».
La Patiente : Cela serait de rencontrer quelqu’un d’autre, et de recréer quelque chose mais sur d’autres bases.
Le Thérapeute :
Donc on n’est pas tourné vers le passé, on n’est pas dans la culpabilité, on n’est pas en train de se dire cela n’est pas possible, vu mon âge, la situation, les enfants. …
La Patiente : On essaie d’aller de l’avant.
Le Thérapeute :
La vie, elle est là, devant moi, je la vois, on pourrait presque dire en anglais : « Just do it », « Fais-le ! ». Si vous avez envie, vous allez pouvoir le faire. Et à votre demande, vous me demandez de travailler sur votre frère, sa date de naissance, on va faire les points sur vous qui correspondent à la date de naissance de ce frère, son « shen ming ». Suite à quoi, vous avez eu des douleurs aux poignets et aux chevilles.
La Patiente : J’en ai eu pendant le début de la séance, pendant la séance, et après, le Vendredi et le Samedi. Mal aux poignets et mal aux chevilles. Et qui a continué jusqu’au Samedi soir, avec des maux de ventre aussi.
Le Thérapeute :
Douleurs dans le ventre, et comme des règles. On retrouve ces douleurs qui sont des règles, des douleurs du ventre, donc c’est gynécologie – sexualité – urinaire, etc. C’est en lien avec ce que vous avez vécu avec votre père ; c’est toute cette confusion qu’il peut y avoir entre les deux, c’est légitime. De la même façon, on n’a pas posé la question. on va la reposer maintenant puisque là on va s’occuper de votre mari, que votre sexualité intime avec votre mari est également entachée. …
La Patiente : Elle est inexistante, nous n’avons plus de rapports.
Le Thérapeute :
Depuis très longtemps ?
La Patiente : Oui, très très longtemps. Je vous dis, nous vivons l’un à côté de l’autre.
Le Thérapeute :
Mais, c’est qu’il n’en n’a pas l’initiative ou est-ce vous qui avez interrompu ces choses-là ?
La Patiente : C’est moi qui ai interrompu un peu tout ça, parce que je n’en ressens plus le besoin. …
Le Thérapeute : Vous avez eu trois enfants : 1989, 1992, 1995. Peut-on penser qu’après la naissance de la troisième fille. …
La Patiente : Déjà à la naissance de la troisième, il n’en voulait pas. Ca c’est mal passé, et puis après, cela s’est estompé. On n’a plus de rapports du tout.
Le Thérapeute :
Donc, depuis une très longue période. Par contre ce que l’on entend, c’est que vous parlez de vos envies. Vous parlez de faire un certain nombre de choses. Le constat est que votre couple est vide, donc tout est envisageable !. S’il y avait éventuellement quelqu’un qui se présentait. …
La Patiente : Oui pourquoi pas. …
Le Thérapeute :
Et vous le dites avec un sourire et vos yeux pétillent en le confirmant. Nous retrouvons le thème initial : « est-ce que moi j’ai le droit au bonheur ? ». Ce sera d’autant plus intéressant de voir quel travail a été réalisé grâce à ces séances concernant la libération de l’empreinte de votre père sur votre vie. L’empreinte de votre père, entre autres, mais aussi celle de cette mère manipulatrice, etc. Vous dites globalement : « je suis plus apaisée, mieux dans ma tête ». Vous précisez que vous laissez vos enfants crier. Que vous ne vous impliquiez plus « dans l’affaire », vous avez le recul nécessaire. Si ça vous concerne, vous y allez, mais pas si cela ne vous concerne pas. Donc pour l’instant, vous restez dans le couple parce que vous avez une petite dernière. Votre fille est jeune et vous voulez vous en occuper. Cela va durer combien de temps ? Deux ans, trois ans ?
La Patiente : Deux, trois ans voilà ; je me donne deux, trois ans, peut-être plus selon les études qu’elle fera, et puis après et bien on verra ce que je déciderai. …
Le Thérapeute :
Donc le 18 Février, la séance précédente, vous m’annoncez que vous étiez à 8,5 sur l’échelle de la joie de vivre. Et le 30 Mars vous m’annoncez que vous êtes passée à ?
La Patiente : À 09.
Le Thérapeute :
On passe carrément à 9 sur 10, avec un petit rajout.
La Patiente : Avec un petit sourire.
Le Thérapeute :
Et en ajoutant même : « Je ne peux pas dire. … » :
La Patiente : oui, je ne peux pas dire « 10 » ! Parce que. … voilà. … on va rester à 09 et puis on va attendre le déroulement de la semaine et puis voilà. Mais déjà par rapport au début, 14 Janvier je suis dans « La Joie de vivre ».
Le Thérapeute :
Vous savez où sont vos envies.
La Patiente : Oui, et puis déjà un plaisir à aller au travail, quitter la maison. …
Le Thérapeute :
Mais ce n’est pas une fuite d’aller au travail, de quitter la maison ?
La Patiente : Non, non, c’est une « Joie » d’aller au travail, de faire des choses, et des choses pour moi.
Le Thérapeute :
Y a-t-il des gens qui autour de vous font des commentaires concernant votre comportement, votre attitude, qui observent que vous êtes différente ?
La Patiente : Mon amie qui est très proche de moi a vu un changement ; elle voit que je vais mieux.
Le Thérapeute :
Vous lui avez expliqué tout ce que vous êtes en train de faire ?
La Patiente : Oui, sans lui expliquer le déroulement des séances, mais elle voit un changement déjà. Elle voit que j’ai envie de vivre. Ce n’est plus la période où je n’avais pas envie.
Le Thérapeute :
D’accord ; donc elle sait que vous venez régulièrement au cabinet.
La Patiente : Oui mais elle ne connaît pas. …
Le Thérapeute :
Le détail !. …
La Patiente : Oui, mais elle se rend compte qu’il y a quelque chose qui change.
Le Thérapeute :
Donc, aujourd’hui, puisque c’est toujours votre demande, aujourd’hui le choix est de travailler sur le mari. …
La Patiente : Voilà.
Le Thérapeute :
Pour libérer, passer à autre chose.
La Patiente : Ne plus avoir peut-être de culpabilité envers lui si jamais quelqu’un se présentait.
Le Thérapeute :
Voilà, donc on règle l’affaire et on clôt chacun des sujets. La souffrance du décès de votre beau-père comme on avait commencé. Puis il y a eu le décès de votre belle-mère. C’était donc les relations papa-maman de substitution. On a travaillé sur les deuils des parents.
La Patiente : Voilà, puisque le deuil n’était pas fait. Maintenant je me sens apaisée aussi. Le mal que mon père m’a fait, ça y est, je n’y pense plus, c’est libéré.
Le deuil de mes beaux-parents, c’est fait. Celle qui reste, c’est ma mère qui est toujours vivante et qui est toujours là. Mais j’arrive à prendre du recul avec elle.
Autant avant elle m’appelait, moi je l’appelais. Depuis quelques mois, on n’a plus de contacts non plus. Dès qu’elle appelait, j’intervenais tout de suite ; maintenant, j’arrive à aussi prendre du recul par rapport à tout cela.
Le Thérapeute :
D’accord. Bon.
La Patiente : Voilà. Et puis les enfants, ma seconde fille, on a parlé tout à l’heure. …
Cela va mieux aussi. Parce que je pense qu’elle doit sentir que je vais bien, donc elle va bien aussi. Et puis que je suis là pour la protéger s’il y avait quelque chose.
Le Thérapeute :
Donc, il y a un effet de tache autour de vous. En vous améliorant vous aider les personnes que vous fréquentez. Votre mari par rapport à vous, il se comporte comment ?
La Patiente : Ben mon mari, euh. …Il rentre du travail, comme si je n’étais pas là quoi, chacun est dans son petit truc, dans son petit monde, voilà.
Le Thérapeute :
Est-ce que lui, à un moment ou à un autre, a pu observer que vous êtes différente. Il vous voit vivre, sortir seule, faire les choses, etc. S’approcher de vous en vous disant : « Qu’est-ce qu’on peut faire, comment on fait, tel ou telle chose ? »
La Patiente : Mais on n’a presque même pas de dialogue. Donc je ne vois même pas comment. On vit l’un à côté de l’autre, mais sans parler, on n’arrive pas à dire. Lui déjà c’est quelqu’un qui ne parle pas, et puis moi je n’ai pas envie. De toute façon, personne dans ma famille sait ce que je fais depuis le 14 Janvier. Je ne leur ai pas dit que je venais ici. Pour moi, c’est quelque chose d’important. Je veux faire quelque chose pour moi, et essayer d’aller bien, et je ne veux pas le communiquer aux autres. Je veux essayer de m’en sortir toute seule. Et ce que je pense avoir réussi en venant ici.
Le Thérapeute :
C’est ça, vous voyez cette pratique de médecine chinoise qui est différente de la pratique que vous connaissiez en 2008 et qui vous a beaucoup aidée dans les périodes de dépression ; là on est dans une autre forme de pratique.
La Patiente :
C’était plus pour m’apaiser, éviter que je sombre plus dans la dépression, et puis m’aider à diminuer les médicaments que j’avais l’impression qu’ils me rendaient encore plus malade. Mais là, ça été plus de travail en profondeur.
Le Thérapeute :
Historique. Et en fonction des relations familiales.
La Patiente : Et chaque étape de ma vie ; ça été plus en profondeur et je me sens plus libérée.
Le Thérapeute :
On fait une petite pause par rapport à ça. On va passer à autre chose maintenant, qui s’intitule la « compatibilité inter-personnelle », vous et votre mari, et le rôle de la date de mariage dans votre histoire.
Conclusion :
Ainsi s’achève cet entretien qui relate un parcours en AST. Nous avons revu cette patiente plus tard quand un homme est entré dans sa vie affective lors d’un stage de formation, pour une reprise de travail. La solidité qu’elle a acquise quant à son histoire familiale lui a donné une facilité quant à sa vie professionnelle nouvelle et sa relation avec les hommes. Le premier servit sans doute pour se prouver qu’elle pouvait vivre une vie affective libérée de « traumas » qu’elle portait depuis si longtemps.
Un engramme est un « paquet d’énergie » bloqué quelque part dans une structure neurologique, dans le cerveau pourquoi pas, ou ailleurs dans la constitution d’un système méridien. Ce paquet est provoqué par un trauma. Il peut être psychologique, physique, post-chirurgical, chimique, etc.
Les données de « chrono-acupuncture » expliquent qu’un point (ou plusieurs) peuvent se protéger quand ils sont donnés comme ouverts lors d’un de ces moments traumatiques d’une vie, en sidérant sur place l’énergie. Tant qu’une aiguille ne vient pas remettre « en circuit » ce blocage énergétique, le trauma reste actif dans l’organisme. L’ordre des points à puncturer, et le choix des méthodes à utiliser pour une séance assurent le résultat.
À cette pratique concernant un moment précis d’une vie (avec lieu et l’heure précise de l’événement : lecture spatio-temporelle) qui correspond au trauma identifié, il y a une extension possible. Elle concerne la relation inter-personnelle. En premier avec notre mère, puisque notre naissance nous lie l’un à l’autre.
Notre date anniversaire est chaque année la commémoration de ce lien et de cet attachement (si il a eu lieu). Si en AST il est possible de remonter le Temps en recherchant un événement traumatique du passé, quelle que soit la date, il est également envisageable de « confronter » deux dates de naissance. Les sinusoïdes respectives (à base 60 ) qui représentent les accords de l’un à l’autre permettent ces traitements d’un individu, à l’histoire d’un autre individu, et ainsi apaiser des souffrances.